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| Sujet: Pulsions et Etherium Mar 13 Oct - 0:29 | |
| Pulsions et Etherium I) Les pulsions
Créé pour nuire, tout Prototype est habité, obnubilé par le besoin de déchaîner sa puissance destructrice aux alentours, sans limite. Les premiers signes se développent pendant la petite enfance avec des crises de colère, puis empirent avec le temps jusqu'à l'âge adulte où cette obsession est à son paroxysme.
Cela rend la vie en communauté difficile, car la moindre contrariété amplifie ce désir primitif qui à force pousse à la folie meurtrière. Afin de contrôler ces pulsions violentes et extrêmes dont souffrent les Prototypes, les armées des différentes régions ont ensemble mis au point un médicament nommé l'Etherium, dont ils ont rendu la prise obligatoire. Sa composition est inconnue.
II) L'Etherium
1] Aspect
Ce produit se présente sous la forme d'un sérum incolore et inodore qu'il faut s'injecter à l'aide d'une seringue directement dans une des veines du pli du coude. Celui-ci cause lors de son passage dans le sang une douloureuse sensation de brûlure, mais fort heureusement, très brève.
2] Traitement et effets
La dose réglementaire est d'une piqûre journalière pour les Prototypes de douze ans ou plus, voire deux pour les adultes les plus forts, une demi-seringue par jour pour pour les plus jeunes et même un quart de seringue par semaine pour les nouveaux-nés, jusqu'à trois ans. À l'heure actuelle, aucun cas de résistance ou d'allergie n'a été déclaré.
Son agissement pourrait s'apparenter à celui d'un calmant. En échange de diminuer suffisamment la force physique et psychique du Prototype pour que ce dernier soit maîtrisable par un soldat humain, cela a pour conséquence positive de réduire artificiellement sa soif de combat, et donc de mieux préserver sa santé mentale.
3] Risques liés aux abus
Si les injections sont trop fréquentes, plus forte que la dose prescrite, ou les deux, les effets sont similaires à la plupart des drogues connues. Euphorie, hallucinations, perte de la sensibilité à la douleur, sensation d'apaisement spirituel et corps en coton... Le tout pendant quelques heures.
À cause de cela, l'Etherium est devenue une dangereuse drogue connaissant un fort trafic. Elle peut entraîner une grave dépendance, en plus des risques sanitaires liés à la détérioration progressive du corps et de l'esprit. Quand le consommateur ne succombe pas d'une overdose, son organisme subissant des affaiblissements répétés trop importants, il finit par ne plus s'en remettre.
Psychologiquement, le Prototype délire régulièrement, voit progressivement sa mémoire et ses capacités de réflexion altérées, il peut devenir paranoïaque, développer des troubles de la personnalité très variés, sombrer dans la schizophrénie, et surtout, autant que son corps le lui permet, s'avérer extrêmement violent lorsqu'il est en manque.
4] Arrêt de la prise
Si au bout de 24h l'injection n'est pas refaite, l'Etherium disparaît peu à peu du système sanguin. Au bout de 36h, le corps est assaini et théoriquement retrouve toute sa puissance originelle, sauf dans le cas d'un consommateur accro qui aurait trop longuement abusé du produit.
Les pulsions reviennent également, lesquelles peuvent être très mal gérées, notamment par les Prototypes qui n'ont jamais connu la difficulté de lutter contre celles-ci et donc peuvent céder à des crises de rage, ou par les Prototypes dépendants qui par conséquent vont entrer en état de manque.
Dans le cas précis d'un Etheraddict, maîtrisé de manière à être incapable de s'enfuir ou d'agresser pour trouver une dose d'Etherium, il a hélas des chances de mourir des suites de son sevrage, en raison des diverses crises que son organisme va devoir gérer, tachycardie notamment. Ses chances de se remettre diminuent proportionnellement à son degré d'addiction. Des séquelles physiques ou psychiques peuvent perdurer à vie.© Codage par Sanaito |
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